Avec HUDL, l’innovation et les avancées technologiques ne concernent pas que les clubs de haut niveau. La fédération belge en a fait le pari. Avec succès.


Depuis des années, la marque Hudl se donne pour mission d’aider les équipes à performer. Chaque outil est développé afin que les athlètes deviennent leur meilleure version d’eux-mêmes, quel que soit le niveau. L’histoire qui suit n’a jamais aussi bien illustré ces principes. La Fédération belge de Football et Hudl ont mis en place un projet d’envergure, il y a deux ans, visant à équiper toutes les équipes amateurs de troisième et quatrième divisions d’outils les plus performants en termes d’analyse vidéo. Avec un objectif: professionnaliser le monde amateur et homogénéiser les méthodes de travail en la matière.

Arthur Denil, qui chapeaute ce projet pour l’ACFF (Association des Clubs Francophones de Football), a pu observer les changements opérés dans les écuries au cours des vingt-quatre derniers mois: “Les clubs qui effectuaient déjà un petit travail vidéo sont aujourd’hui beaucoup plus avancés et experts dans ce domaine. Dorénavant, ils exploitent encore davantage l’image dans leur volonté d’accès à la performance. Quant à ceux ayant démarré avec le projet, ils n’ont pas mis longtemps à adopter cette nouvelle façon travailler.”

Bref, les éducateurs sont convaincus. Mais pas seulement. Coach assistant au club de La Louvière, Thomas Lambert peut témoigner de l’intérêt que ces nouveaux outils suscitent également auprès des joueurs: “Le fossé entre ce qu’ils ont connu pour certains en clubs pro et notre manière actuelle de travailler, en amateur, s’est réduit. Ils sont contents de voir que notre approche se professionnalise. La vidéo est devenue pour nous une arme importante.”

“Des outils faciles d’utilisation qui nous permettent d’économiser en temps et en énergie pour mieux se focaliser sur la préparation du match.”

Une vision partagée par un ancien footballeur de haut niveau désormais entraîneur au sein du club rival du RRC Hamoir, Raphaël Miceli: “C’est le genre d’outil qui permet à un club de franchir réellement un cap. Ce travail d’analyse vidéo, je l’effectue durant ma pause de midi et sur mon temps libre.” Pour un coach ayant un emploi en plus de ses activités au sein du club, optimiser sont temps apparaît indispensable.

“Avant, je devais prendre ma voiture et me déplacer pour aller voir les matchs qui m’intéressaient. Avec Hudl, on peut rester à la maison et en voir deux, trois, quatre, cinq… En termes de temps, de logistique et de contenu, ça change tout.”

Thomas Lambert ne dit pas le contraire: “Ces outils sont faciles d’utilisation et nous permettent d’économiser en temps et en énergie. Avec la plateforme Hudl League Exchange, nous avons accès à l’ensemble des rencontres de notre poule. Cela représente une certaine économise car les membres du staff n’ont plus à se déplacer. Il est même possible de commencer l’analyse de notre futur adversaire sur le chemin du retour dans le bus, dès la fin de notre match.” Au RAAL La Louvière, on utilise aussi la vidéo à des fins de recrutement.

Le fait d’avoir accès à cette bibliothèque d’image favorise la prise de décision en interne. “Si un joueur nous plait mais que tous ne sont pas convaincus, nous réalisons un montage de ses performances afin de nous positionner clairement.” Des évolutions d’autant plus appréciables au vu de la conjoncture actuelle. Proposer plus de contenu de manière simplifiée, là est tout l’enjeu de la plateforme Hudl League Exchange sur laquelle chacun des clubs au sein d’un championnat peuvent partager leurs images. Des retours vidéos aussi bien appréciés par les coachs que par les joueurs, parfois à leur détriment.

“Sans les images, les retours du coach sont toujours remis en doute, contestés. Là, ce n’est pas possible”, sourit Raphaël. Ce dernier transmet à l’issue de la recnontre des petits montages à ses joueurs afin qu’ils puissent les visionner avant le prochain entraînement. Là encore, il s’agit pour l’entraîneur d’un gain de temps énorme. Et d’une volonté de travailler “aussi” sur les détails dans le cadre de la préparation à la compétition. Thomas Lambert: “Nous voulons maîtriser ces outils afin de ne pas laisser de place au hasard ou à la chance. Lorsque les joueurs entrent sur la pelouse, ils doivent déjà savoir ce qu’il va se passer, quelles sont les forces et faiblesses de leurs adversaires, ce qu’il va se passer sur les phases arrêtées, etc.”

Comme les pros, en somme!